Le 8 mars, des milliers de femmes à travers divers pays se mobiliseront pour une grève internationale. Quels sont ces pays participants ? Quelles actions sont prévues ? Avec des objectifs ambitieux et des revendications fortes, cette grève vise à marquer l’Histoire. Découvrez les initiatives prises par chaque nation et leur impact potentiel.
La grève féminine mondiale du 8 mars promet une mobilisation sans précédent à travers une cinquantaine de pays. Parmi ces pays, on trouve des participants de tous les continents, illustrant une solidarité féminine internationale. Les actions prévues varient selon les contextes nationaux mais partagent des objectifs communs: égalité salariale, lutte contre les violences sexistes, et droits reproductifs.
En Espagne, les femmes cesseront toute activité professionnelle et domestique pour montrer l'importance de leur contribution. En Argentine, des manifestations sont organisées contre les féminicides et pour l'accès à l'avortement. En Pologne, les femmes boycotteront les entreprises sexistes et porteront des vêtements symboliques. En Islande, une grève générale des femmes est programmée, impactant divers secteurs.
Les revendications incluent la réduction de l'écart salarial, la lutte contre les violences sexuelles et la promotion des droits reproductifs. Ces actions visent à créer une prise de conscience globale et à encourager des réformes politiques.
Pour une liste complète des pays participants et des actions prévues, n'hésitez pas à lire la suite.
La Journée internationale des femmes trouve ses racines dans les mouvements socialistes et soviétiques. La première National Woman's Day a eu lieu le 28 février 1909 aux États-Unis, organisée par le Socialist Party of America. En France, un mythe persiste selon lequel le 8 mars commémore une protestation de couturières new-yorkaises en 1857, une histoire prouvée fausse. Cette date a été choisie pour détourner l'attention de l'influence communiste vers les luttes des travailleuses.
En 1977, l'ONU a adopté une résolution demandant aux États membres de célébrer cette journée comme la "Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale". Depuis 1996, l'ONU a introduit des thèmes annuels pour aborder divers problèmes rencontrés par les femmes, du droit à l'égalité en 1999 à l'innovation et la technologie pour l'égalité des sexes en 2023.
L'Islande est un exemple marquant avec sa grève des femmes du 24 octobre 1975 qui a entraîné une prise de conscience sur le pouvoir de l'unité féminine. Cette mobilisation a conduit à d'importants changements sociaux et politiques, plaçant l'Islande en tête des classements mondiaux en termes de parité femmes-hommes. La grève a paralysé divers secteurs économiques, illustrant l'impact significatif des mouvements de grève pour les droits des femmes.
Bien que la journée du 8 mars soit célébrée mondialement, elle n'échappe pas aux critiques. Certains dénoncent la commercialisation de cette journée, transformée en "Women's Day", et détournant l'attention de sa véritable mission de sensibilisation aux inégalités de genre. Des activistes comme Naëm Bestandji soulignent que les promotions commerciales et les messages festifs diluent la portée militante de cette journée et sa capacité à défier les structures patriarcales.